Cimetière Saint-Baudile de Nîmes
Rédigé par : Charles Simpson fondateur du site Meilleurs Marbriers
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Le cimetière Saint-Baudile est l’un des lieux de repos les plus remarquables de la ville de Nîmes. Il se situe sur la route d’Avignon. Il est l’un des cimetières les plus prisés de Nîmes, après le cimetière protestant. Découvrons ensemble ce qu’il faut savoir sur ce lieu de repos et de recueillement.
Informations sur le cimetière Saint-Baudile de Nîmes
Date d’inauguration : en 1836
Adresse : 115 Rte d’Avignon – Nîmes
Superficie : environ 8 hectares
Horaire d’ouverture du cimetière
Ouvert du lundi au dimanche de 08h00 à 17h00
Histoire du cimetière Saint-Baudile de Nîmes
Le projet de sa création a été initié en 1778. Cependant, il n’a été officiellement ouvert qu’en 1836. Ses premières sépultures datent du XIXe siècle. Ce cimetière, qui est l’un des plus renommés de Nîmes après le cimetière protestant, abrite une grande diversité de monuments funéraires intéressants du XIXe siècle.
On y trouve des statues, notamment des pleureuses et des anges, ainsi que des médaillons, des stèles, des obélisques et des chapelles familiales ouvragées. Il est caractérisé par son ombrage, principalement assuré par des cyprès et des cèdres, dans sa partie ancienne.
Spécificités du cimetière Saint-Baudile de Nîmes
Ce cimetière se distingue par la présence importante de statues, surtout des pleureuses. De plus, une stèle spéciale, créée par Maxime Real del Sarte et dévoilée le 18 avril 1920, rend hommage aux quarante-trois jeunes Nîmois de l’Action française qui ont perdu la vie pour la France pendant la Première Guerre mondiale.
Les personnes célèbres qui reposent au cimetière Saint-Baudile de Nîmes
Le cimetière Saint-Baudile de Nîmes abrite de nombreuses sépultures de personnalités célèbres qui ont marqué l’histoire de la ville telles que :
- le poète, Jean Pourtal de Ladevèze (1898-1976);
- l’historien et numismate, cofondateur du musée du Vieux Nîmes, Henry Bauquier (1873-1952),
- l’évêque de Nîmes, Mgr Jean-François-Marie Cart (1799-1855),
- le peintre, Melchior Doze (1827-1913);
- le poète provençal, Louis Roumieux (1829-1894);
- l’architecte, Charles-Étienne Durand (1762-1840);
- le compagnon de la Libération, Michel Durrmeyer (1916-1945),
- l’évêque de Nîmes, Mgr Alfred Gilly (1833-1896),
- le préfet du Gard de 1876 à 1879, Georges-Alfred Gizolme (1840-1912),
- la peintre, Marie-Josèphe Juhel (1796-1837)
- le poète, Jean Reboul (1896-1954)
- le compagnon de la Libération, Yves Jullian
- le pianiste, Marguerite Long (1874-1966),
- l’officier qui combattit au Sénégal, Commandant Pierre-Henri Marmet (1859-1892),
- l’officier napoléonien, Général-baron Pierre Hugues Victoire Merle (1766-1830),
- le matador français, Nimeño II (né Christian Montcouquiol, 1954-1991);
- etc…