Des momies examinées à la loupe
A l’occasion des travaux menés au musée Crozatier, les historiens ont décidé de passer du temps à étudier les deux momies égyptiennes.
D’où viennent ces momies ?
Le musée Crozatier a accueilli la première momie, première moitié du XIXè siècle. Elle a été offerte par Monsieur de Parron, un des fondateurs de la Société d’agriculture et receveur général de la Haute-Loire.
A son arrivée au musée, les bandelettes sur son visage ainsi que les pieds et les mains ont été dégagées. Depuis, la momie avait été conservée dans un cercueil anthropoïde (qui a la forme du corps du défunt) orné d’une représentation du visage et d’écrits funéraires.
La seconde momie, don du diplomate Just-Pons Florimond Faÿ de Latour-Maubourg, a aussi été conservée dans un cercueil anthropoïde. Il est orné d’écrit évoquant les offrandes faites à Osiris pour le salut du défunt.
Analyse au scanner des momies
Pour mieux connaître les momies ont été passées au scanner. Il s’agit d’effectuer une étude morphologique qui comprend trois objectifs de recherche :
- Paléopathologie : déterminer les maladies et les opérations chirurgicales que les défunts ont pu subir
- Anthropologie : identifier l’âge et le sexe en se basant sur la morphologie des os et de la dentition
- Momification de la conservation : rechercher une ablation du cerveau ou des viscères, présence ou non du cœur, analyse des bandelettes, présence d’objets et position du corps