Avenir des cendres : évolution de la législation
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Devant une constante évolution de la crémation et le changement des pratiques funéraires, la loi s’adapte.
Un espace cinéraire pour les communes de plus de 2000 habitants
Depuis janvier 2013, la législation concernant les cimetières a évolué. Face à la progression de la crémation, les communes de plus de 2000 habitants sont dans l’obligation d’aménager des espaces cinéraires. Ainsi columbariums, cavurnes et jardins du souvenir prennent place dans nos cimetières.
Cette évolution est une nécessité pour le respect et la dignité des cendres du défunt car certaines lois ont changé en amont.
Des changements concernant l’avenir des cendres
Il n’est désormais plus possible de conserver l’urne à son domicile ni de diviser les cendres entre les différents membres de la famille.
Il est également interdit de disperser les cendres sur la voie publique, la dispersion en pleine nature est néanmoins possible en suivant des règles bien précises. Au préalable, il est impératif de faire une déclaration auprès de la commune de naissance de la personne décédée.
Enfin, pour faire son deuil, il est nécessaire pour la famille d’avoir un lieu physique où se recueillir. C’est pourquoi ces lieux sont dotés d’espaces commémoratifs tels que des murs du souvenir où l’on trouve des plaques funéraires indiquant l’identité des défunts.
Dans ce nouveau contexte, notre société s’adapte aux évolutions des pratiques funéraires afin d’aider les familles à faire leur deuil et de rendre ces espaces les plus agréables possibles.