19/07/2013
cimetiere nouvelle caledonie

Lorsqu’on parle de rites funéraires en Nouvelle-Calédonie, il est nécessaire de différencier les rites des Mélanésiens nés en Nouvelle-Calédonie et sur les îles alentours et les Kanaks, « le peuple autochtone de l’île.
Les Mélanésiens ont des rites similaires à ceux pratiqués en Europe à la différence qu’ils accordent une grande importance au fait de pratiquer une veille funéraire avant l’inhumation.
Leurs cimetières sont très différents des nôtres. Très attachés aux couleurs vives et exotiques, ils préfèrent les fleurs artificielles aux naturelles.

Ces dernières ne périssent pas et les cimetières gardent toute l’année leurs couleurs éclatantes.
Les coutumes Kanaks sont issues de rites anciens et sont donc complètement différentes. Pour eux, il y a une vie après la mort, le décès est juste un changement d’enveloppe, l’âme va vers d’autres
horizons.

Ils font donc partie de l’univers des ancêtres. A l’annonce de la mort, les proches organisent un banquet et une cérémonie.
Il arrive que pendant ces cérémonies, certains membres de la tribu soient désignés pour inhumer le défunt : l’élu a alors pour mission d’enterrer le corps et de laisser la tête à la surface.

Celle-ci est ensuite récupérée une fois que la chair est décomposée puis le crâne est déposé dans le cimetière avec ceux de la famille.

C’est le lieu où la famille va ensuite faire ses prières, se recueillir et demander conseil auprès des ancêtres sur leur pierre tombale.