20/07/2012

On l’appelle le Jardin des Anges, nom poétique pour un cimetière. Cependant, celui-ci a une particularité, il n’accueille que des bébés et des enfants morts prématurément par interruption de grossesse.

En effet, on ne mesure pas assez la douleur que cause la perte d’un bébé, que l’on a tant espéré, attendu et même porté. Le fait de voir son corps traité comme un simple « résidus pathologique » est une réelle douleur pour les familles qui subissent ce traumatisme.

C’est pour cela qu’une commune d’argentine, conjointement avec l’archevêque vient de réserver un terrain de 900m² uniquement pour les corps de ces petits êtres qui n’ont pas eu le temps de connaître la vie.
Plus de 2000 mini-sépultures sont mises à disposition des familles gratuitement.

Le jardins des anges est conçu comme un jardin ou un parc. On s’y rend en passant par un portail en fer forgé blanc, très fin, très doux. Une vierge à l’enfant veille sur ses petits protégés.

Tous les bébés qui y reposent recevront un prénom qui sera inscrit sur leur tombe car pour les initiateurs du projets, ces petits êtres sont avant-tout des êtres humains et ont le droit à autant de dignité que n’importe qui d’autres.

Si cette Initiative du jardin des Anges n’enlèvera pas l’énorme peine des parents, elle leur apportera certainement un peu de réconfort et surtout un endroit où se recueillir.

La France pourrait peut-être s’en s’inspirer…